Soumission : la France face à la police des mœurs islamiques
CONQUÊTE. Ces derniers jours, plusieurs personnes ont été agressées en France pour non-respect des us et coutumes défendus par l’islam radical.
La jeune femme avait déjà travaillé dans cette boutique Geox de Strasbourg, ont dévoilé nos confrères d’Europe 1. Avant de se décider à porter le voile. Quand l’employeur refuse qu’elle travaille voilée, elle connaît le règlement de l’entreprise, par ailleurs conforme à la loi. Mais la jeune fille dégaine son téléphone, filme et livre cet homme à la vindicte. Le collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) embraye, les anonymes se déchaînent. L’homme ferme sa boutique : il craint pour sa vie.
Le procédé est connu : il n’est jamais question de foi, mais de mœurs. Cette jeune fille précise qu’elle veut le « faire changer de mentalité ». Certains organisent la conquête de l’espace public au profit d’un autre mode de vie que celui qui prévaut en France. C’est le burkini à la piscine, le hijab dans les clubs de sport, les menus séparés à la cantine, les horaires aménagés pour la prière, l’abaya au lycée ou le voile dans une entreprise privée. Quiconque s’y oppose est « islamophobe », et il arrive que certains meurent de cette accusation.
« C’est la suite logique de ce que nous avons écrit il y a vingt ans et qui nous avait valu un flot d’insultes, de traques médiatiques et judiciaires, entame l’historien Georges Bensoussan, qui avait dirigé l’écriture des Territoires perdus de la République puis d’Une France soumise. On connaît cet entrisme islamiste, sa stratégie de conquête qui veut progressivement nous soumettre. »
Ces derniers jours, la France a vu s’accumuler un autre genre de pression, parfois mortelle. Ce sont des copains de classe qui racontent un harcèlement sur fond de « mauvaise réputation », une mère qui se désole qu’on traite sa fille de « mécréante » à Montpellier, un gamin tabassé à mort pour protéger la « réputation » d’une jeune fille avec qui il échangeait à Viry-Châtillon, une fillette agressée pour ne pas avoir respecté le jeûne du ramadan à Achenheim (67), un adolescent séquestré et tabassé par son cousin « hostile » à son orientation sexuelle à Grenoble.
« C’est l’histoire de l’Algérie… Les islamistes ont d’abord frappé les musulmans qui ne leur convenaient pas ! »
Ce sont deux hommes, poignardés par un réfugié afghan parce qu’ils buvaient de la bière un jour de fin de ramadan, à Bordeaux. La police des mœurs fait son apparition en France, et les mœurs de référence sont islamiques. Les plus radicaux ne supportent pas qu’un « membre » échappe au groupe. Un jeune professeur d’histoire, confronté à cette réalité, s’inquiète de la situation : « On ne retient rien. C’est l’histoire de l’Algérie… Les islamistes ont d’abord frappé les musulmans qui ne leur convenaient pas ! »
La France a déjà été désignée comme pays de « mécréants ». Ces derniers jours, les victimes sont souvent des « apostats ». Les premiers ne sont pas musulmans, les seconds ont quitté l’islam ou ne sont pas considérés comme suffisamment musulmans au regard islamiste. Ces récits médiatisés dévoilent une pression clanique que beaucoup subissent en silence. « Ce que veulent ceux qui l’imposent, notamment par la violence, c’est forcer les “leurs” à choisir un camp », résume tristement un professeur.
« J’ai eu un élève de CM2 qui reprenait sa petite sœur parce qu’elle jouait avec des garçons et que leurs parents lui avaient interdit de le faire »
Cette pression s’exerce parfois sans violence spectaculaire. Ce prof a enseigné pendant des années en banlieue parisienne, et ne s’arrête plus : « J’ai des dizaines d’exemples… Un jour j’ai emmené mes élèves visiter la sublime collégiale du XIIe siècle de Mantes-la-Jolie. Une jeune fille – scolarisée en CM2 – a demandé à tous les élèves de réciter “Dieu n’a pas de fils” avant de rentrer, sur demande… de sa mère. » Il enchaîne : « J’ai aussi eu un élève de CM2 qui reprenait sa petite sœur parce qu’elle jouait avec des garçons et que leurs parents lui avaient interdit de le faire. » Il évoque cette maman qui refuse de lui serrer la main en public, cette autre qui met son voile « pour aller au marché sans se faire insulter », cette professeure traitée publiquement de pute pour la même raison…
« Ça commence tôt vous savez. Quand j’ai annoncé à mes parents que j’embrassais le catholicisme, j’ai été jetée de chez moi. Et ma mère refuse les études littéraires à mes frères et sœurs pour éviter qu’ils ne se “perdent” comme moi. Or mes parents ne sont pas islamistes… », témoigne par exemple Hélène, qui regrette une omerta sur le sujet.
À Montpellier, en effet, la mère de Samara a fini par lire un texte racontant la vie d’une famille musulmane exemplaire ; à Viry-Châtillon, c’est la notion de « crime d’honneur » qui a été relativisée ; à Bordeaux, le débat s’est porté sur le mot « terrorisme » quand les autres agressions sont traitées comme de vulgaires faits divers, voire invisibilisées. « On peut toujours reprendre la main, il faut avoir le courage de se battre contre la doxa culturelle et médiatique, encourage Georges Bensoussan. Une grande partie de l’opinion publique est épuisée par cette atmosphère de terrorisme intellectuel qu’entretient le gauchisme culturel omniprésent. Au nom du bien et d’un antiracisme dévoyé, en particulier sur le service public dont l’absence de pluralisme est un scandale d’État, on jette un voile sur des vérités factuelles de toute sorte, qu’il s’agisse de la question scolaire, de l’ensauvagement de notre société, de l’immigration de masse, etc. »
Les derniers sondages révèlent en effet des Français majoritairement inquiets de la situation, et désireux de stopper l’immigration. Il faut dire que ces dernières semaines ont offert le spectacle de lois dépassées par l’offensive islamiste, et les mœurs françaises parfois effacées par le nombre.
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