Haut-Karabakh: le Caucase du Sud, théâtre d’un «grand jeu» à front renversé
ANALYSE - Alors que Bakou fête sa victoire sur l’Arménie, un complexe jeu d’alliances se dessine dans le Caucase du Sud autour du conflit du Haut-Karabakh.
À Erevan (Arménie)
Bakou a fêté dans la liesse sa victoire sur l’Arménie, avec une foule agitant le drapeau israélien dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise. À Erevan, c’est le drapeau iranien qui est brandi par les Arméniens, aux côtés de celui de la France ou des États-Unis. Incongrues en apparence, ces images sont l’illustration du complexe jeu d’alliances, qui s’est dessiné dans le Caucase du Sud autour du conflit du Haut-Karabakh. Celui-ci transcende de façon surprenante les clivages religieux, ethniques et géopolitiques.
Ainsi, l’Iran des mollahs chiites soutient l’Arménie chrétienne, dont le principal garant était la Russie depuis les années 1990. Déçue par son parrain russe, alors que Moscou est accaparé par sa guerre en Ukraine, Erevan s’est tourné vers l’Occident, menant notamment des exercices militaires communs avec les États-Unis. Et a froissé au passage Vladimir Poutine, pour lequel ce type d’affront est devenu particulièrement indigeste depuis le conflit qui l’oppose…
philippe emile
le
Panier de crabe sur le dos des Arméniens qui seront dépecés et réduits a quitter leurs terres ancestrales .
anonyme
le
Article imprécis dans les faits. Beaucoup d’interprétations à court terme alors que ce conflit dure depuis des décennies et ne se résume pas une Russie vexé car sa petite amie l’Arménie a flirté avec les États-Unis la semaine dernière…
Ingénieur curieux
le
Très clair merci