En Espagne, quand les chiens prennent la place des enfants
ENQUÊTE - La presse ibérique fait le parallèle entre la baisse des naissances et l’augmentation du nombre de quadrupèdes, en particulier depuis le Covid.
Madrid
C’est une structure d’accueil qui essaime à Madrid. «Certains sont hyperstimulés, alors qu’ils devraient avoir le temps de dormir, de ne rien faire et de s’ennuyer, entend-on dire à l’intérieur. Il faut aussi leur dire non, ou leur exprimer ce que tu attends d’eux, et tout le monde ne sait pas le faire.» Ce sont là quelques-uns des conseils prodigués par Paula Lopez de Maria, la fondatrice de la garderie située à côté du Retiro, le grand parc du centre-ville de Madrid. Ah, et un dernier pour la route: «On doit parfois rappeler à leurs maîtres que ce sont des chiens.»
Car Wag Wag est une garderie… canine. Un local où, à la différence d’un chenil ou d’une pension pour chiens, on laisse son quadrupède quelques heures, pendant la journée de travail et non pendant les vacances, en plein centre-ville et pas dans une campagne environnante. Moyennant 7 euros l’heure, ou 22 euros la journée, Médor sera promené, distrait, socialisé. Paula a ouvert la première garderie canine en 2016, puis une…
anonyme
le
Et aux chiens on leur demande leur avis d’être ainsi traités comme des enfants ?
Pas sûr qu’ils adorent !
Christopheur
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Ca me rappelle cette blague de Coluche : y’en a, on dirait qu’ils ont eu des enfants parce qu’ils ne pouvaient pas avoir de chiens…
Saint Thomas Taquin
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Faites des enfants qu’ils disaient. Regardez maintenant comment on traite des dizaines de milliers d’enfants qui n’avaient rien demandé à personne, ceux de Gaza.