Guerre de Vendée: ces vérités qui dérangent
GRAND RÉCIT - Le film Vaincre ou mourir, de Paul Mignot et Vincent Mottez, a heurté ce qui demeure un tabou dans une partie de l'opinion: dépeindre les guerres de Vendée du point de vue des insurgés. Le film, pourtant, rend compte fidèlement d'une plaie béante de l'histoire de France.
Le film Vaincre ou mourir, qui décrit les guerres de Vendée du point de vue des insurgés et en dépeignant le chef le plus flamboyant de «l'armée catholique et royale», Charette, a suscité des attaques hargneuses mais a aussi rencontré son public. La bataille des mémoires autour des guerres de Vendée dure depuis plus de deux siècles et les controverses sur les responsabilités des tueries de civils n'ont pas cessé depuis la chute de Robespierre (27-28 juillet 1794) et la fin de la Terreur. Reste qu'un accord devrait pouvoir se dégager, dans une démocratie mature, pour respecter et faire connaître des faits avérés et d'une exceptionnelle gravité. Les ricanements suscités par Vaincre ou mourir prouvent que, dans certains secteurs de l'opinion, le refus de savoir subsiste. En contraignant à affronter des vérités qui dérangent toujours, ce film aura donc fait œuvre utile et méritoire.
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Lux fiat lux
le
Il faut une bonne dose de malhonnêteté intellectuelle pour contester le génocide du peuple vendéen par la Révolution Française !
angal
le
il est surtout intéressant de relever combien sur la base d'idées révolutionnaires ou ceux qui les mettent en oeuvre pensent qu'ils sont les seuls à avoir raison et qu'il faut créer un homme nouveau on peut arriver à tuer des milliers de personnes voir des millions comme dans les goulags ou au Cambodge
La Nouvelle République
le
Cadoudal est sans doute l'autre personnage atypique de la résistance au pouvoir révolutionnaire et la chouannerie qu'il a pensée et organisée a été plus efficace que les guerres de Vendée pour conserver une résistance face au nouveau pouvoir et éviter les massacres. Un futur film du Puy du Fou ?